LE CIRQUE MAL ROND UNE NOUVELLE CRÉATION... 3 ARTISTES EN RÉSIDENCE, C'EST ICI AU COLLÈGE MARCERON A MONTFORT....
Cette saison nous accueillons trois artistes, David Ferré, cinéaste palme d'or 1995 pour le meilleur court métrage, Arnaud le mindu, compositeur, et l'incroyable Christof Christy notre complice, homme de cirque, acrobate et JONGLEUR...
L'écriture du scénario n'est pas une mince affaire, nous cherchons avec les élèves des pistes chez Blaise Cendrar, Rimbaud, et puis aussi nous gardons en tête des images fortes, Géricault et son radeau qui nous permettra de travailler des acrobaties de groupe. Tous, élèves-Artistes, compositeur, circassiens cherchons à mettre sur piste un propos actuel, nous pensons voyage, mais très vite nous voulons montrer avec les élèves de 3e, le voyage contraint, les déplacements de populations.....
"Voilà 16 ans que les guerres, les désordres climatiques nous jettent sur les routes, jusqu'au coeur des capitales. Semelles de vent et sans grades, mendiants, nous sommes les exclus, les oubliés, la marge de vos sociétés. Nous sommes le point commun, le monument humain des grandes capitales, frères et soeurs d'exil au coeur de New York, Paris, Berlin, Madrid ou Londres.....
Les passants des grandes villes enjambent nos corps meurtris, car ici s'arrêtent nos marches, couchés, immobiles pour un temps, nous prenons la couleur du mobilier urbain. Nous vivons là, endormis aux bouches de vos métros avec pour seul matelas le carton et pour unique couverture la bâche bleue plastique de nos abris, DRAPEAU DES DESHERITES.....
Nous avons monté un atelier de prises de vues avec table lumineuse, les premières images apparaissent. ..
Le travail sur piste demande aux élèves du Cirk, rigueur et obstination
Campana
de et par Titoune, Bonaventure Gacon, Thomas Barrière et Bastien Pelenc
Dans ce terrain improbable, souvent vague où, pour l’occasion, on a dessiné un cercle comme pour mieux le définir, le rassembler, l’éclairer.
Quand le cercle est là, les êtres avec œil et cœur sont là, coude à coude, regardent le geste, écoutent le silence, le claquement du bruit, le verbe, la musique, alors…
Alors on tente, nous tous, en rond, avec l’acrobate, le clown, le salto, l’apesanteur, le danger, de tordre la réalité, de la repousser, de la braver pour qu’apparaisse, juste un instant, l’étincelle dans l’œil qui soudain devine l’incommensurable : le cirque.
Alors, avec une tente, quelques cordes sur un violon, un tambour, une musique au galop, avec nos mains, nos regards, nos os, du très haut aux bas-fonds, du trapèze à la main rattrapée, de l’étonnante pirouette aux maladroites prouesses, avec soulier verni ou pas, avec bousculades et glissades ridicules, avec instants suspendus, accolades, disparitions, rôle à jouer et à déjouer, avec une sacrée énergie, et une envie de rire, de surprendre, avec tout cela nous allons sonner « la Campana ».
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